Réseau 5G au Timor

 https://www.vietnam.vn/fr/viettel-khai-truong-mang-5g-dau-tien-tai-timor-leste

 

Viettel lance le premier réseau 5G au Timor-Leste

(Dan Tri) - Le 21 août, dans la capitale Dili, lors de la célébration de 13 ans d'activité au Timor-Leste, Viettel sous la marque Telemor a officiellement lancé le service 5G dans ce pays.

Báo Dân tríBáo Dân trí21/08/2025

Viettel khai trương mạng 5G đầu tiên tại Timor-Leste - 1

La cérémonie de lancement du réseau 5G au Timor-Leste, le 21 août, a été suivie par le Premier ministre Kay Rala Xanana Gusmão, les dirigeants de plusieurs ministères et les représentants du groupe Viettel .

S'exprimant lors de l'événement, le Premier ministre a souligné que la technologie 5G ouvrirait de nouvelles opportunités de développement pour le Timor-Leste et a reconnu le rôle de Telemor dans la popularisation des services de télécommunications.

Telemor – la marque de Viettel au Timor-Leste – a lancé de nombreux services notables : la 4G en 2017, le portefeuille électronique et l’application de télévision mobile en 2018, la super application Kakoak en 2020, l’eSIM en 2024. Le 21 août, la société est devenue le premier opérateur de réseau au Timor-Leste à lancer le service 5G.

En plus du mobile, du portefeuille électronique et de la super application, Telemor participe également à la fourniture d'infrastructures numériques pour le gouvernement , de centres de données, de solutions de cybersécurité et de formations à la Banque centrale, ainsi qu'au soutien à la numérisation des données démographiques.

Outre le Timor-Leste, Viettel a également déployé la 5G sur un certain nombre d'autres marchés, tels qu'un réseau 5G privé au Nigéria et des tests d'équipements 5G avec le réseau Du (EAU).

Le Timor-Leste, avec une population d’environ 1,3 million d’habitants, est en train de moderniser ses infrastructures, d’améliorer les services publics et de rechercher de nouveaux moteurs de croissance économique, les télécommunications et la technologie numérique étant considérées comme des secteurs clés.

Source : https://dantri.com.vn/cong-nghe/viettel-khai-truong-mang-5g-dau-tien-tai-timor-leste-20250821173713596.htm

 

publié par Association France Timor Leste @ 15:14, ,




Adhésion à l'ASEAN

 https://lecourrier.vn/lasean-franchit-une-etape-historique-en-octobre-avec-ladhesion-du-timor-leste/1289039.html

L'ASEAN franchit une étape historique en octobre avec l'adhésion du Timor-Leste

Le prochain sommet de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) en octobre devrait marquer un tournant historique, puisque le bloc admettra officiellement le Timor-Leste comme son 11e membre permanent.

Cette décision intervient près de 14 ans après la demande d'adhésion du pays en 2011.

Le ministre malaisien des Affaires étrangères, Datuk Seri Mohamad Hasan, a déclaré lors d'une conférence de presse le 16 août que la plupart des exigences de l'ASEAN avaient déjà été satisfaites par le Timor-Leste.

Il a également souligné que l'ASEAN avait affiché un fort consensus sur l'admission du Timor-Leste lors du prochain sommet et s'est engagée à continuer de soutenir le pays pour l'aider à remplir ses obligations en tant que membre.

Cet élargissement renforcera non seulement la position et l'influence de l'ASEAN, mais réaffirmera également l'engagement du bloc à bâtir une région unie et prospère.

Ce développement revêt une importance politique tout en ouvrant de nouvelles opportunités de coopération économique, permettant au Timor-Leste de s’intégrer plus profondément dans la croissance de l’Asie du Sud-Est.

VNA/CVN

 

publié par Association France Timor Leste @ 15:17, ,




Société civile

https://enjeux.info/timor-oriental-inquietude-de-la-societe-civile-face-a-une-quota-de-20-pour-les-enfants-de-policiers-25739.html 

Timor-Oriental : inquiétude de la société civile face à une quota de 20 % pour les enfants de policiers

L’organisation timoraise Hali ba Dame (Habada) a exprimé, mardi à Dili, sa préoccupation concernant le recrutement 2025 de la Police nationale du Timor-Oriental (PNTL), qui réserve 20 % des places aux enfants de policiers.

Son directeur exécutif, Abel Amaral, a mis en garde contre le risque de créer une “police de familles”, ce qui pourrait éroder la confiance du public. Habada, spécialisée dans le suivi de la gouvernance dans le domaine policier et de la sécurité humaine, estime que le système actuel introduit une discrimination dans le processus de sélection.

Cette année, la PNTL recrute 400 agents et applique un système de quotas : 20 % des postes pour les enfants de policiers, 20 % pour les enfants de vétérans de la lutte pour l’indépendance, 20 % pour les femmes et 40 % pour le public général. Selon Amaral, cette méthode peut exclure des candidats mieux classés au profit de quotas, ce qui pourrait affecter la qualité du recrutement.

Habada soutient néanmoins les quotas pour les femmes, jugés favorables à l’égalité de genre, et pour les enfants de vétérans, considérés comme un hommage à leur contribution historique.

L’organisation recommande au ministère de l’Intérieur et au commandement de la PNTL de clarifier publiquement les objectifs et critères de mérite, et de nommer des observateurs indépendants, tels que la Provedoria dos Direitos Humanos e Justiça et d’autres ONG, afin de garantir transparence et équité.

Elle suggère également de réviser la répartition des quotas, en fixant un score minimal et en assurant une meilleure proportionnalité.

En février, le gouvernement a autorisé l’embauche de 500 nouveaux éléments (400 agents et 100 officiers) afin de pallier le déficit de personnel, renforcer la sécurité publique et assurer une relève générationnelle au sein de la PNTL, qui compte actuellement 4 004 effectifs.

 

 

 

publié par Association France Timor Leste @ 15:26, ,




Elimination du paludisme

 https://www.theglobalfund.org/fr/news/2025/2025-07-24-global-fund-applauds-timor-leste-elimination-malaria/

  © 2025 Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

 

Le Fonds mondial salue l’élimination du paludisme au Timor-Leste

Le 24 juillet 2025

O Fundo Global aplaude a eliminação da malária em Timor-Leste
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GENÈVE – L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a officiellement certifié exempt de paludisme le Timor-Leste, troisième pays de la région Asie du Sud-Est de l’OMS à avoir éliminé la maladie. Cette certification confirme l’interruption de la transmission des cas de paludisme indigène pendant au moins trois années consécutives. Il s’agit d’une réussite notable dans la lutte menée à l’échelle mondiale pour en finir avec cette maladie.

« Le Timor-Leste remporte une victoire inspirante, a déclaré Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial). Il nous montre ce qu’il est possible de réaliser avec des leaders engagés, des investissements stratégiques et une forte mobilisation communautaire. Le prochain défi consiste à maintenir cet acquis et à prévenir la réapparition du paludisme. »

Pour contribuer à la pérennité de cette avancée, le Fonds mondial continuera d’appuyer la riposte au paludisme du Timor-Leste jusqu’en 2026, avec des investissements ciblés dans les domaines suivants :

  • Prévention de la réintroduction du paludisme ;
  • Renforcement de la surveillance des maladies et des systèmes de santé ;
  • Soutien aux agentes et aux agents de santé communautaire et aux services de proximité mobiles ;
  • Intégration dans d’autres programmes de lutte contre des maladies à transmission vectorielles.

Le Timor-Leste est parvenu à éliminer le paludisme à force de progrès constants. Les cas de paludisme ont chuté de 223 000 en 2006 à zéro en 2022. Aucun décès lié à la maladie n’a été signalé depuis 2015.

Le Fonds mondial est un partenaire important de cette lutte depuis 2003. L’organisation a contribué à élargir l’accès aux tests de diagnostic rapide, aux médicaments antipaludiques efficaces et aux moustiquaires imprégnées d’insecticide. Les bénévoles de la santé communautaire ont aussi joué un rôle précieux pour atteindre les zones les plus éloignées et garantir le dépistage et le traitement précoces de la maladie.

Le Timor-Leste prend également des mesures proactives pour s’assurer de la pérennité de ces résultats. Plus de 80 % des effectifs des programmes de lutte contre le paludisme auparavant financés par le Fonds mondial sont désormais supportés par des ressources nationales. Le pays a également commencé à intégrer les services de lutte contre le paludisme dans d’autres programmes de santé, par exemple contre la dengue, afin d’établir un système plus résistant et efficace.

Le programme de lutte contre le paludisme du Timor-Leste continue d’œuvrer en étroite collaboration avec les pays voisins, notamment l’Indonésie, pour surveiller et gérer les menaces transfrontalières. La collaboration régionale et le partage des données sont essentiels pour que la région reste exempte du paludisme.

« Le paludisme évolue en permanence, a ajouté Peter Sands. Pour garder une longueur d’avance, nous devons investir dans de nouveaux outils, comme des moustiquaires, des outils diagnostiques et des vaccins, mais aussi dans les systèmes qui permettent de les dispenser. »

Malgré cette réalisation, le paludisme demeure une menace pour la santé dans le monde. Le changement climatique favorise l’expansion de l’habitat des moustiques, et la résistance aux médicaments et aux insecticides ne cesse de croître. Le Fonds mondial entend accélérer les progrès vers une éradication à l’échelle mondiale grâce à l’innovation, aux partenariats et aux investissements durables.

Avec l’annonce d’aujourd’hui, ce sont désormais 47 pays et un territoire qui ont été déclarés exempts de paludisme par l’OMS. Chacun d’entre eux a prouvé qu’il est possible, avec les stratégies et le soutien adaptés, d’éliminer le paludisme et d’empêcher sa réintroduction.

En date de juin 2024, le Fonds mondial assurait 65 % du financement international des programmes de lutte contre le paludisme et avait investi plus de 19,1 milliards de dollars US dans la lutte contre la maladie. Ces efforts sauvent des vies : dans les pays où le Fonds mondial investit, les décès imputables au paludisme ont diminué de 28 % entre 2002 et 2022. Sans intervention, la mortalité du paludisme aurait augmenté de 90 %.

publié par Association France Timor Leste @ 15:33, ,




g7+ : réunion interministérielle à Dili

 https://www.g7plus.org/recources/resolution-de-dilidocument-de-cloture-de-la-6eme-reunion-ministerielle-du-g7/ 

 


Résolution de Dili
Document de clôture de la 6ème réunion ministérielle du g7+
Dili, Timor-Leste | 12 Avril 2025

Nous, les Ministres des Affaires étrangères des pays du g7+, nous sommes réunis à Dili, au TimorLeste, à l’occasion de la 6ème réunion ministérielle, marquant 15 ans d’unité et de solidarité dans notre poursuite de la paix, de la résilience et du développement durable.


Conscients des défis sans précédent auxquels sont confrontés les pays touchés par des conflits, notamment l’escalade des tensions géopolitiques, des crises d’origine climatique et le recul de l’engagement mondial en faveur de la consolidation de la paix et de la coopération au développement, nous réaffirmons notre détermination collective à défendre le dialogue, la réconciliation et les solutions mises en œuvre par les pays, qui sont les fondements de la paix et du développement.


Forts de nos expériences communes, nous sommes unis pour faire progresser la mission du g7+ en tant que voix authentique de nos peuples, en veillant à ce que les politiques mondiales reflètent les réalités des pays touchés par des conflits.

Les engagements clés

Solidarité avec les pays en crise et engagement pour la paix

  • Nous exprimons notre profonde solidarité avec toutes les nations et communautés qui souffrent de la guerre, des agressions et des catastrophes naturelles.
  • Nous réaffirmons notre engagement à soutenir les efforts de consolidation de la paix, y compris la médiation, la réconciliation et la prévention proactive des conflits par le biais de systèmes d’alerte rapide renforcés, qui constituent des outils essentiels pour prévenir les conflits et favoriser la cohésion nationale.
  • Nous nous engageons à renforcer la coopération régionale en matière de prévention des conflits par le biais d’interventions diplomatiques coordonnées et d’un soutien accru aux mécanismes traditionnels et communautaires de règlement des conflits, en veillant à ce que les femmes et les groupes marginalisés y participent de manière significative, compte tenu du rôle essentiel qu’ils jouent dans la prévention de la violence et la promotion d’une paix durable.
  • Nous donnons mandat au Conseil des personnalités éminentes du g7+ pour intensifier son engagement en faveur de la médiation et de la réconciliation dans les États membres confrontés à l’instabilité.
  • Nous demandons une aide humanitaire immédiate et une assistance à long terme pour les pays et régions touchés par des conflits et des catastrophes, en veillant à ce que les efforts de redressement soient menés au niveau national, soient durables, tiennent compte de la dimension de genre et soient inclusifs, et qu’ils bénéficient aux communautés vulnérables et touchées par le biais d’un mécanisme transparent.
  • Nous nous engageons à soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de programmes économiques ciblés qui renforcent l’autonomie des femmes entrepreneurs, en
    reconnaissant leur rôle essentiel et en favorisant une croissance inclusive, la sécurité alimentaire, la résilience et le développement durable des États touchés par un conflit.

Promouvoir l’apprentissage par les pairs et la coopération

  •  Nous approuvons le document intitulé « Mobiliser une sagesse collective : Un modèle de coopération de fragile à fragile » pour l’apprentissage par les pairs, en institutionnalisant l’échange de connaissances entre les pays du g7+ afin de renforcer les capacités nationales en termes de gouvernance, de consolidation des institutions et de redressement économique. Nous chargeons le Secrétariat du g7+ de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre des programmes d’apprentissage par les pairs identifiés.

Mobiliser le soutien mondial et garantir l’allègement de la dette des États touchés par un conflit

  • Nous appelons à un financement accru, prévisible et durable du développement dans les pays touchés par un conflit, en veillant à l’alignement sur les principes du New Deal, à savoir l’appropriation nationale et le renforcement des institutions.
  • Nous nous engageons à soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de programmes économiques ciblés qui renforcent l’autonomie des femmes entrepreneurs, enreconnaissant leur rôle essentiel dans la promotion d’une croissance inclusive, de la sécurité alimentaire, de la résilience et du développement durable des États touchés par un conflit.
  • Nous appelons aux institutions financières internationales, aux nations créancières et aux partenaires du développement afin de:
    • Donner la priorité au financement concessionnel et à la restructuraZon de la de[e des États fragiles.
    • o Me[re en place un mécanisme spécial d’allègement de la de[e pour les pays touchés par un conflit, y compris l’annulaZon de la de[e non viable.
    • o Réformer les cadres d’évaluaZon de la de[e pour refléter les réalités de la fragilité et des économies suje[es aux crises.
  • Nous réitérons notre appel à une augmentation significative du financement climatique pour les régions affectées de manière disproportionnée par le changement climatique, en particulier les États touchés par des conflits, où la vulnérabilité est aggravée par la fragilité. Nous exhortons les agences internationales de financement du climat, les fonds et les donateurs à réformer d’urgence les mécanismes de financement du climat, en veillant à ce qu’ils soient plus souples, plus accessibles et plus adaptés aux réalités de ces pays. Nous insistons pour que les États touchés par un conflit soient habilités à diriger, gérer et mettre en œuvre directement des initiatives d’adaptation au climat, afin de garantir des solutions adaptées au contexte, durables et alignées sur les priorités nationales.
  • Nous réaffirmons notre engagement à renforcer la sécurité alimentaire en tant que fondement du maintien de la paix et de la résilience dans les pays du g7+. Reconnaissant l’interconnexion entre les conflits, la fragilité et l’insécurité alimentaire, le g7+ souligne l’importance d’investir dans des systèmes alimentaires inclusifs et résilients au climat, de renforcer la production alimentaire locale et d’améliorer l’accès à des aliments nutritifs. Nous appelons nos partenaires de développement et la communauté internationale à soutenir ces efforts en alignant leur aide sur les priorités nationales et en investissant dans des solutions à long terme qui contribuent à la souveraineté alimentaire et à la stabilité dans des contextes fragiles.

Renforcer le g7+ grâce à la consolidation institutionnelle

  • Nous nous engageons à ce que tous les États membres ratifient intégralement la charte du g7+, ce qui garantira la consolidation juridique et institutionnelle du groupe.
  • Nous nous engageons à signer une note diplomatique afin d’exprimer officiellement notre volonté de renforcer la coopération bilatérale et d’améliorer les relations entre les États membres. Par cette démarche, nous cherchons à institutionnaliser davantage notre collaboration.
  • Nous réaffirmons l’importance d’une coordination régulière entre les Ministres des Affaires étrangères afin de renforcer l’engagement politique, l’influence sur les orientations et la défense des intérêts au niveau mondial.
  • Nous demandons à nos représentants permanents auprès des Nations Unies de renforcer la coordination, en travaillant en étroite collaboration avec le Secrétariat du g7+ et son bureau de New York. Nous les encourageons à mettre en place des consultations régulières au niveau des experts afin de participer aux principales délibérations des Nations Unies.
Renforcer le leadership du g7+ sur la scène mondiale
  • Nous nommons le Président du Timor-Leste, S.E. Dr. José Ramos-Horta, comme envoyé spécial pour la médiation et nous demanderons au Secrétaire général des Nations Unies de soutenir son travail en faveur de la paix et de la résolution des conflits.
  • Nous convenons d’organiser un Sommet des chefs d’État et de Gouvernements du g7+ pendant l’Assemblée générale des Nations Unies afin d’amplifier notre voix collective sur la paix, la sécurité et le développement dans un paysage géopolitique en mutation.
  • Nous renforcerons notre engagement auprès des organisations internationales et régionales afin de veiller à ce que les États touchés par un conflit restent au centre du processus décisionnel mondial.
  • Nous nous engageons à renforcer notre présence et nos activités de plaidoyer auprès des Nations Unies, y compris le Conseil de sécurité, ainsi qu’au sein des institutions financières internationales et des banques multilatérales de développement. Nous veillerons à ce que les voix des États touchés par un conflit façonnent les orientations mondiales en matière de paix, de sécurité et de développement en plaidant en faveur de cadres inclusifs, réactifs et adaptés aux défis uniques des contextes fragiles et touchés par un conflit.
    • Nous saluons donc l’adoption du Pacte pour l’avenir par les Nations Unies en septembre 2024, avec des engagements à réformer les institutions multilatérales en particulier, les institutions financières internationales, ainsi que le Conseil de Sécurité des Nations Unies, en donnant la priorité à une plus grande représentation des régions historiquement sous-représentées, en particulier l’Afrique.

Nomination du nouveau Président et des Vice-Présidents

  • Nous convenons que la Sierra Leone achèvera son mandat de Présidente le 31 décembre 2025. Les Îles Salomon assumeront la fonction de Président le 1er janvier 2026 pour un mandat de deux ans. La République démocratique du Congo et le Liberia assureront la vice-présidence pendant la même période

Appréciation et perspectives d’avenir

  • Nous remercions profondément le gouvernement du Timor-Leste d’avoir accueilli la 6ème réunion ministérielle et pour son engagement sans faille à l’égard du g7+.
  • Nous reconnaissons et apprécions le soutien de nos partenaires, notamment la Fondation g7+ et les gouvernements de la Finlande et de la Chine, entre autres, pour leurs contributions financières et techniques.
  • Nous nous engageons à mettre en œuvre les accords décrits dans le présent document et chargeons le Secrétariat de g7+ de suivre les progrès accomplis et d’en rendre compte lors de la prochaine réunion ministérielle.

publié par Association France Timor Leste @ 10:34, ,




Le cardinal Virgilio sur le décès du Pape

 https://www.infoans.org/fr/sections/nouvelles/item/24159-timor-oriental-le-cardinal-salesien-virgilio-do-carmo-da-silva-rappelle-l-amour-du-pape-francois-pour-son-pays

 

Timor Oriental – Le Cardinal salésien Virgilio do Carmo da Silva rappelle l'amour du Pape François pour son Pays

29 avril 2025

(ANS - Dili) - « Je suis amoureux du Timor ! » Le Cardinal salésien Virgilio do Carmo da Silva, Archevêque de Dili, a encore dans sa mémoire cette phrase que le Pape François lui a adressée il y a un peu plus de sept mois, lors de son plus long voyage en Océanie et en Extrême-Orient, où il s'est arrêté deux jours au Timor Oriental.

Et le Cardinal salésien a eu l'occasion de l’évoquer, ainsi que tout l'amour du Pape Bergoglio pour le Timor Oriental, lorsqu'il a été accueilli par des journalistes locaux à l'aéroport de Dili, mardi dernier, le 22 avril 2025, alors qu'il s'apprêtait à partir pour Rome, son voyage de 12 500 km, précisément pour participer aux funérailles du Saint-Père.

D'autre part, le Cardinal salésien connaissait déjà l'amour du Saint-Père pour son Pays. En effet, lorsque do Carmo da Silva fut nommé Cardinal par le Pontife argentin, en mai 2022, il a déclaré : « Je suis convaincu que le Pape François ne l'a pas offert à moi, Virgile, mais plutôt à l'Église et au peuple du Timor Oriental ». Et lorsqu'il s’est rendu à Rome, le 7 mai 2022, pour recevoir sa barrette cardinalice, lors de la célébration de sa prise de possession de son titre de Cardinal, la paroisse de Saint Albert le Grand, au nord de Rome, il a répété : « Le choix de me nommer Cardinal est un don du Pape aux jeunes et au peuple du Timor ».

Par cette nomination, le défunt Pontife a fait de lui non seulement l'un des plus jeunes Cardinaux du collège des Cardinaux (il l’est toujours, à l’âge de 57 ans), mais surtout il a attribué la première barrette cardinalice à un citoyen du Timor Oriental, le seul Pays d'Asie, avec les Philippines, à avoir une solide majorité catholique. Au Timor Oriental, en effet, on estime que les catholiques représentent 97 % de la population ; Il est important de remarquer qu'à l'occasion de la visite du Pape François dans le Pays en septembre dernier, environ 600 000 personnes, sur un total de 1,3 million d'habitants, sont descendues dans la rue pour rencontrer le Vicaire du Christ.

Au cours de la brève interview accordée à l'aéroport de Dili, le Salésien a également raconté comment il a vécu la nouvelle du décès du Saint-Père et a évoqué la tâche qui l'attend désormais en tant que membre du Collège des Cardinaux.

Il a expliqué qu'il venait tout juste d'avoir le temps d'assimiler la nouvelle du décès du Pape François et qu'il s'apprêtait à célébrer une Messe de suffrage en sa mémoire lorsqu'il a reçu la convocation pour Rome.

Quant au Conclave, le Cardinal do Carmo est certainement l'un de ces Cardinaux qui incarnent le mieux le visage d'une Église présente dans les « périphéries les plus périphériques du monde », celles si chères au Pape François, que le Cardinal Giovanni Battista Re, Doyen du Collège des Cardinaux, a également rappelées lors de l'homélie des funérailles du Pape, le samedi 26 avril. Mais, souligne-t-il, « je ne peux pas arriver avec un candidat précis en tête. Nous devons faire un bon discernement. Et pour ma part, je suis heureux de pouvoir participer ».

En ce qui concerne l'interprétation proposée par de nombreux médias à propos du positionnement du futur pontife dans les schémas politiques traditionnels de « conservateur » ou de « progressiste », l'Archevêque salésien de Dili met les choses au clair : « Je pense que ce dont nous avons besoin, ce n'est pas d'un Pape plus conservateur ou plus progressiste, mais de quelqu'un de neutre pour garantir que l'Église aille dans la bonne direction.

Bien sûr, c'est ce que j'ai en tête, je ne sais pas ce que les autres en pensent. Mais je pense qu'il devrait y avoir un équilibre ».

Sources : Reuters, Asia News

 

publié par Association France Timor Leste @ 11:29, ,




12 Novembre 1991 - 33ème anniversaire du massacre de Santa Cruz

 https://www.bibliomonde.fr/lalmanach/12-novembre-1991-le-massacre-de-dili-au-timor-oriental

 12 novembre : le massacre de Dili au Timor oriental

Chaque 12 novembre, le Timor oriental célèbre la Journée nationale de la jeunesse (Dia Nacional da Juventude), un jour férié qui commémore un terrible massacre opéré par l’armée indonésienne à l’époque où elle occupait le pays.

On est en 1991, l’Indonésie alors dirigée par le dictateur Suharto, occupait l’ancienne colonie portugaise depuis 1975. Régulièrement, elle devait affronter des mouvements de résistance, réprimés dans la violence. Sebastião Gomes, un militant indépendantiste, vient d’être capturé et exécuté par l’armée. Le 12 novembre 1991, une foule assiste à ses funérailles à Dili, dans l’église Motael, et se dirige ensuite vers le cimetière de Santa Cruz. Sur la route des militants brandissent des drapeaux, la procession rassemble des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, formant la plus importante manifestation indépendantiste depuis 1975. 200 soldats indonésiens ont surgi et ont tiré sur la foule tuant quelque 250 Timorais. Le massacre a été filmé par deux journalistes américains et un présentateur de télévision britannique. Il a ensuite été diffusé à la télévision britannique et a provoqué une vague d'indignation dans le monde entier.

Le massacre de Santa Cruz est commémoré le 12 novembre au Timor oriental comme l'un des jours les plus sanglants de l'histoire du pays et comme marquant un tournant dans le regard de la communauté internationale sur la question timoraise. L’Indonésie ne lâchera toutefois le Timor oriental qu’en 2002, le 20 mai.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 novembre 2024

Une reconstitution du massacre de Santa Cruz en novembre 1998 (photo : Mark Rhomberg/ETAN)

publié par Association France Timor Leste @ 17:26, ,




Assemblée des Jeunes Paysan·nes d’Asie du Sud-Est et de l’Est pour la Justice Agraire

 https://viacampesina.org/fr/assemblee-des-jeunes-paysan%C2%B7nes-dasie-du-sud-est-et-de-lest-pour-la-justice-agraire/

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Dili, Timor-Leste — 22-24 octobre 2024 :

L’Assemblée Régionale des jeunes pour la région de l’Asie du Sud-Est et de l’Est, organisée par La Via Campesina, s’est tenue à Dili, au Timor-Leste, rassemblant de jeunes paysan·nes pour aborder des luttes communes et renforcer la solidarité dans toute la région. Des représentant·es de la jeunesse du Timor-Leste, des Philippines, de Thaïlande, de Corée du Sud, d’Indonésie, du Japon, du Cambodge, de Malaisie et d’Australie ont participé à cette assemblée de trois jours, tenue du 22 au 24 octobre, pour promouvoir la coopération régionale, partager des connaissances et militer pour la justice agraire et des systèmes alimentaires durables.

L’assemblée, accueillie par MOKATIL en collaboration avec le Secrétariat Régional Asiatique de La Via Campesina, visait à construire une approche unifiée pour faire face aux défis des communautés rurales d’Asie du Sud-Est et de l’Est. Ces rassemblements sont essentiels pour former des stratégies collectives, donner du pouvoir aux jeunes paysan·nes et renforcer les mouvements de base pour faire face aux problèmes critiques qui touchent les communautés agricoles, qu’il s’agisse des droits fonciers ou de la souveraineté alimentaire.

Le Secrétaire d’État aux Coopératives du Timor-Leste a ouvert l’événement en accueillant les délégué·es et en réaffirmant l’engagement du gouvernement à promouvoir les coopératives agricoles. Il a souligné l’importance des jeunes pour défendre les droits paysans et assurer la durabilité de l’agriculture pour les générations futures.

Les représentant·es de MOKATIL ont partagé leurs perspectives sur les luttes des familles paysannes du Timor-Leste, dues à l’expansion capitaliste et à des projets écologiquement destructeurs. Ils ont mis en avant le besoin urgent de l’engagement des jeunes pour protéger les droits agraires et maintenir des pratiques agricoles durables face à ces défis.

Pendant l’assemblée, les jeunes représentant·es de chaque organisation participante ont présenté les problématiques qui touchent les agriculteur·rices dans leurs pays :

– Philippines (Paragos) : Les paysan·nes philippin·es font face à de graves difficultés, car les entreprises, souvent soutenues par le gouvernement, accaparent les terres, poussant beaucoup dans la pauvreté et forçant les jeunes à abandonner l’école. Les membres de Paragos se sont engagé·es à résister à ces injustices, et les délégué·es de l’assemblée ont proposé de créer une vidéo de solidarité pour sensibiliser aux luttes des paysan·nes philippin·es.

-Timor-Leste (MOKATIL) : MOKATIL a présenté ses initiatives visant à soutenir la jeunesse timoraise dans la construction de systèmes agricoles durables, essentiels pour la reprise économique post-COVID. Malgré des obstacles comme des politiques défavorables, les impacts climatiques et un manque de compétences en adaptation, les jeunes de MOKATIL restent déterminé·es à promouvoir une réforme agraire.

– Corée du Sud (KWPA) : L’Association des Femmes Paysannes de Corée a exprimé ses préoccupations au sujet des importations de riz non taxées, qui compromettent les prix locaux et rendent la concurrence difficile pour les agriculteur·rices coréen·nes. La KWPA plaide aussi pour la préservation des semences traditionnelles, la promotion de l’agroécologie et l’amélioration de l’égalité des genres en milieu rural, en impliquant particulièrement la jeunesse dans ces efforts.

Australie (AFSA) : L’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire d’Australie a rapporté que plus de 70% des terres agricoles australiennes sont utilisées pour l’exportation, souvent avec une main-d’œuvre immigrée sous-payée. L’AFSA soutient des initiatives permettant aux jeunes australien·nes d’accéder aux terres agricoles, visant à promouvoir un secteur agricole agroécologique et localement dirigé.

– Thaïlande (AOP) : L’Assemblée des Pauvres a souligné le déplacement des paysan·nes thaïlandais·es dû aux projets gouvernementaux comme la construction de barrages et la récupération des forêts, qui, bien que destinés à la conservation, nuisent souvent aux communautés agricoles locales.

– Cambodge (FNN) : Le Réseau des Agriculteur·rices et de la Nature a mobilisé les jeunes cambodgien·nes dans des coopératives agricoles, axées sur l’agroécologie et les pratiques d’agriculture biologique. Le FNN propose des formations en gestion d’entreprise pour les jeunes et les implique dans la défense de leurs droits au niveau communautaire et ministériel.

– Indonésie (SPI) : Le Syndicat des Paysan·nes Indonésien·nes a discuté de ses efforts pour promouvoir la réforme agraire, tout en notant que les jeunes sont contraint·s de s’éloigner de l’agriculture en raison de politiques défavorables, du contrôle des terres par les multinationales et de la monopolisation. Le SPI pousse pour un modèle de distribution des terres plus équitable au profit des communautés rurales.

Le troisième jour, les participant·es ont visité la municipalité d’Aileu, où ils·elles ont discuté avec des membres de MOKATIL de la gestion des adhésions et des processus de production. Au cours de la visite, les jeunes ont également réalisé une vidéo de solidarité pour leurs pairs aux Philippines et à Sumatra, en Indonésie, qui ont perdu leurs terres en raison des saisies par les entreprises. Le groupe a conclu la journée par une visite du secrétariat de MOKATIL et de l’Entrepôt National pour voir de près le travail de l’organisation.

Cette publication est également disponible en English.

 

publié par Association France Timor Leste @ 17:28, ,




FAO : Pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INDNR)

FAO assists Timor-Leste with a new strategy and action plan to combat IUU fishing

©FAO
30/09/2024

The Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) is assisting Timor-Leste with the preparation of a National Strategy and Action Plan that will bring the country compliant with important international legal instruments that address illegal, unreported and unregulated (IUU) fishing, in particular the FAO Agreement on Port State Measures (PSMA).

 

publié par Association France Timor Leste @ 23:13, ,




TL ratifie le Traité de protection de la haute mer

https://lecourrier.vn/traite-pour-proteger-la-haute-mer-quelques-progres-dans-les-ratifications/1269944.html 

 

Traité pour protéger la haute mer : quelques progrès dans les ratifications

Un an après son baptême, le traité historique pour protéger la haute mer a engrangé de nouveaux soutiens cette semaine, mais avec 13 ratifications, il est encore loin de pouvoir entrer en vigueur.

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Vue d’un bateau de pêche depuis le navire "Antedon II" lors d’une sortie en mer par l’équipe de recherche du projet Riomar dans le delta du Rhône, dans le golfe du Lion près de Marseille en France.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le texte adopté par les États membres de l'ONU en juin 2023 avait été ouvert aux signatures il y a un an, recueillant immédiatement plus de 70 paraphes.

Un an plus tard, le nombre de signataires atteint désormais 104, et un certain nombre de pays ont également profité de la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU à New York qui se termine pour ratifier le texte.

Cinq nouveaux pays (Timor oriental, Singapour, Maldives, Bangladesh et Barbade) ont ainsi déposé leurs instruments de ratification cette semaine, portant le total à 13, et plus de dix nouveaux l'ont signé. Mais alors que les ONG espèrent une entrée en vigueur du traité en 2025, le nombre de 60 ratifications requises est encore loin.

"Bien que les progrès de cette semaine soient bienvenus, il existe une forme d'autosatisfaction de certains États et nous aurions espéré que plus d'entre eux aient saisi l'opportunité de ratifier cette semaine", a commenté Greenpeace dans un communiqué.

"Il est important que l'élan politique reste au plus haut et que les pays finalisent leur processus de ratification aussi vite que possible", a ajouté l'ONG.

La haute mer commence là où s'arrêtent les zones économiques exclusives (ZEE) des États, à un maximum de 200 milles nautiques (370 km) des côtes et n'est donc sous la juridiction d'aucun État.

Même si elle représente près de la moitié de la planète et plus de 60% des océans, la haute mer a longtemps été ignorée dans le combat environnemental.

Alors l'outil phare du nouveau traité prévoit la création d'aires marines protégées. Aujourd'hui, environ 1% seulement de la haute mer fait l'objet de mesures de préservation.

Mais en décembre 2022 à Montréal, l'ensemble des Etats de la planète s'est engagé lors de la COP15 sur la biodiversité à protéger, d'ici 2030, 30% des terres et des océans de la planète.

Pour y parvenir, le nouveau traité est capital, d'où l'insistance des défenseurs des océans à demander une ratification rapide pour son entrée en vigueur le plus vite possible.

APS/VNA/CVN

 

publié par Association France Timor Leste @ 18:18, ,