Au Timor, l'école ne veut plus abandonner les filles-mères






Flash actualité - International
20.04.2010, 05h37

Lorsqu'elle est tombée enceinte, à 16 ans, Graziela Sarmento a dû quitter son école et sa famille, un sort qu'elle partage avec de nombreuses filles-mères du Timor oriental, où le taux de natalité est l'un des plus élevés au monde.
"Lorsque j'ai découvert que j'attendais un enfant, je ne pouvais plus aller à l'école. J'étais embarrassée, je devais protéger ma dignité", témoigne Graziela.


Trois ans plus tard, la jeune femme vit à Dili, la capitale, où elle avait été accueillie par sa tante, et passe ses journées à s'occuper de son fils Bruno.
Elle avoue ne pas avoir de projet professionnel et ne plus voir le père de son enfant, un ancien camarade de classe.
"J'ai beaucoup de regrets. Pourquoi n'ai-je pas pensé, il y a trois ans, qu'aller à l'école était plus important qu'avoir un boy-friend?", se lamente-t-elle.
Cette question, Graziela n'est pas la seule à se la poser au Timor, un petit pays entre l'Indonésie et l'Australie où 60% des 1,1 million d'habitants est âgé de moins de 24 ans.

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publié par Association France Timor Leste @ 23:39,

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