Timorais de l'Est en Indonésie
Publié le 2009/06/22
Des "nouveaux citoyens" de seconde classe
16.06.2009
Dix ans après le référendum pour l’indépendance du Timor-Oriental, plus de 20 000 réfugiés timorais vivent encore, de façon extrêmement précaire, dans des camps dans la partie indonésienne de l'île. La majorité d’entre eux avaient voté pour l’autonomie plutôt que l’indépendance, et craignent des représailles à son retour au Timor. Presque une décennie plus tard, explique The Age, plus personne ne se soucie de ces gens. Ils vivent dans une sorte de "purgatoire, dans 60 camps de réfugiés éparpillés le long de la frontière". Depuis 2002, rapporte le journal, l’Indonésie a fait d’eux de "nouveaux citoyens", mais tous ne rêvent que d’une chose : rentrer chez eux. En Indonésie, ils n’ont pas de terres à cultiver, et la carte d’identité qui leur donnerait accès aux aides sociales et aux services de base coûte plus d’une semaine de salaire, soit 25 000 roupies [1,70 euro]. "Personne n'assume la responsabilité de cette situation, et ces réfugiés ont perdu tout espoir", déplore le quotidien de Melbourne.
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publié par Association France Timor Leste @ 00:59,