Six questions à Ameerah Haq
Publié le 2010/11/03
Ameerah Haq est Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le Timor-Leste, chargée de contrôler la mission des Nations Unies qui appuie la paix et la stabilité dans ce pays nouvellement indépendant. En juin, Mme Haq a participé à une Journée Portes ouvertes mondiale des Nations Unies, dans le cadre de la série de journées organisées dans 25 pays en situation postconflictuelle au cours desquelles des responsables de haut niveau de l’ONU ont rencontré des femmes activistes de la paix. En octobre, juste avant de s’exprimer devant le Conseil de sécurité des Nations Unies dans le cadre de son examen de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité, à la faveur du 10ème anniversaire de celle-ci, Mme Haq évoque les contributions essentielles des femmes dans le domaine de la paix.
Que s’est-il passé au cours de la Journée Portes ouvertes mondiale du Timor-Leste ?
Lorsque les femmes ont proposé pour la première fois la création d’un refuge, il y a eu beaucoup de résistance. Les gens craignaient que cela fasse de la mauvaise publicité à la communauté. Aujourd’hui, d’autres sukos demandent la mise en place du même type de refuges. Même certains hommes parlementaires et d’autres voix s’étant initialement opposées au projet ont désormais compris son utilité.
Le problème de la violence domestique au Timor-Leste a-t-il une envergure particulière ?
Les statistiques de la police montrent que 65% de l’ensemble des crimes sont liés à la violence domestique.
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publié par Association France Timor Leste @ 00:03,